La retraite du 21e régiment d'infanterie coloniale qui, le 22 mars 1913, passa par les rues de Patay, Jeanne d'Arc, le boulevard de la Gare, les rues Pinel, de Campo Formio, les avenues des Gobelins et de Choisy ne donna lieu à aucun incident.
Initialement, l'avenue des Gobelins devait s'appeler Boulevard Mouffetard.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins.
Vers minuit, Raoul Rouché, 67 ans, 39, rue du
Château-des-Rentiers, dormait dans sa chambre lorsque deux inconnus
firent irruption dans la pièce. L'un d'eux s'écria : « Dis-moi où
est Marguerite, ma femme ? Il M. Rouché leur répondit qu'il
l'ignorait. Après le départ des deux hommes, il se rendit au
commissariat de son quartier où il porta plainte.
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés - 1909
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés
Le Journal 20 janvier 1909
Un fiacre conduit par le cocher Henri Terrier, demeurant 13, rue Barrault, et
dans lequel avaient pris place M. Paul Frébault. infirmier, 10, impasse Damesme
; Mme Marie Fournier, soixante-quatre ans, 88, rue de la Voie-Verte, et Mlle
Angèle Leconte, 4 bis, rue Ernest-Cresson, a été se jeter, l'autre nuit, .dans
un chantier non éclairé de la rue Martin-Bernard.
La voiture renversa et ses trois voyageurs, ainsi que le cocher. ont eu plus
ou moins à souffrir de la terrible chute. Les blessés, après avoir reçu des
soins dans une, pharmacie voisine, ont été reconduits leurs domiciles
respectifs.
M. Delanglade commissaire de police du quartier de la Maison Blanche a
ouvert une enquête sur ce bizarre accident.
Faits divers
L'audition de l'agent Mariton - 1907
Le drame de la cité Jeanne-d'Arc
L'audition de l'agent Mariton
Le Petit-Parisien ― 21 avril 1907
Une intéressante déposition sur le drame qui se déroula, le 7 avril dernier,
cité Jeanne-d'Arc, a été recueillie hier par M. le juge d’instruction de Soubeyran
de Saint-Prix.
On se souvient que le sieur Haustrate, le meurtrier de Jean Guérineau, ―
ce porteur aux Halles trouvé dans sa chambre étranglé au moyen d’un foulard,
― avait prétendu que c'étaient les propositions obscènes de la victime qui avaient
fait de lui un criminel.
Or, l'agent Mariton, qui procéda à l'arrestation de l'inculpé, a déclaré
au magistrat qu'Haustrate qu'il avait, d'abord, pris pour un fou s'était vanté,
à plusieurs reprises, d'avoir fouillé le cadavre de Guérineau. C'est, donc
le vol qui serait le mobile du crime
Confronté avec le témoin, le prévenu a dit qu'il ne se souvenait plus de
rien
― J'étais fou, saoul, abruti, a-t-il murmuré.
Sur la demande de son avocat, Me Pierre Jacomet, M. de Soubeyran de Saint-Prix
a commis le docteur Dubuisson pour procéder à l'examen mental du meurtrier.
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)
Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin.
M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut pas être dans son état normal.
Au numéro 21 de la rue Croulebarbe habillait, avec son amant, Georges Deschamps, ouvrier fumiste, âgé de vingt-cinq ans, une femme Céline Pasquet, d'un au plus jeune, journalière.
La cité Jeanne-d'Arc, dont on connaît les titres à une triste célébrité, a été encore, hier soir, le théâtre d'un drame sanglant. Une mère de famille, une jeune femme, a été sauvagement égorgée par un alcoolique sans que les voisins, terrorisés, aient osé intervenir.
Après une nuit d'anxiété, les locataires de la cité Jeanne-d'Arc ont appris avec soulagement l'arrestation d'Henri O..., qui avait blessé sa voisine d'un coup de couteau à la gorge.